La dépense dans le Sentier d’Allah

Au Nom d’Allah Paix et Bénédiction sur le Prophète Mohammad

Ce qui est caché derrière l’avarice est une surprise insupportable. Ce qui est caché derrière la dépense dans le Sentier d’Allah est une surprise agréable. Celui qui dépense dans le Sentier d’Allah et qui en plus craint Allah, doit recevoir la bonne nouvelle que bientôt, il recevra sa pleine récompense. Aucune dépense dans le sentier d’Allah ne rend malheureux. Et aucune avarice ne rend heureux. l’avarice ne rend pas riche et les dépenses dans le Sentier d’Allah ne rendent pas pauvre.

L’avarice n’apporte pas le bonheur.

Durant l’expédition de Tabouk comptant près de 30 mille soldats, Ousmane (r) pris en charge _lui seul_ la charge du tiers de l’armée en donnant 950 chameaux et 50 chevaux.
Toi, tu réserves l’argent dans les banques pour après t’acheter un véhicule de beaucoup de millions. Et à qui as-tu laissé la dépense dans le Sentier d’Allah ? Ne connais-tu aucun nécessiteux ou aucune organe islamique ?

Un jour, Abder Rahmaan Ibn Awf (r) apporta 700 chameaux chargés de vives et qui provenaient de la Syrie… Il distribua tout (gratuitement) dans le Sentier d’Allah.

Abdoullah Ibn Oumar (r) échangea une terre pour 200 chamelles. Il donna 100 chamelles comme aumône dans le Sentier d’Allah.

Ils étaient deux au temps du Prophète (ç), l’un se rendait chez le Prophète pour apprendre la religion et l’autre qui allait travailler pour trouver l’argent.
Celui qui allait travailler, aidait celui qui apprenait la science avec son argent. Ne se complètent-ils pas ?!?

Tu dois faire de même et penser à ceux qui se consacrent à la science de la religion. ils n’ont pas le temps comme toi pour chercher beaucoup d’argent.

C’est parce que toi tu cherches beaucoup d’argent que tu n’as pas le temps d’acquérir beaucoup de science en matière de la religion. Et sache que c’est parce que les autres se consacrent à la science religieuse que toi tu es heureux.

Cet argent là qui est avec toi, n’est pas à encaisser mais à dépenser dans le sentier d’Allah. Ce qui suit la dépense dans le Sentier d’Allah est vraiment merveilleux.

Mais, ce qui suit l’avarice est vraiment insupportable.

Rapprochez-vous de tous les riches qui ont des grandes difficultés financière et vous verrez que la plus part d’eux se contentaient d’amasser sans jamais élever la Zakat. Ainsi, ils prennent les aumônes pour la Zakat. Faire d’aumône n’occupe pas la place de la Zakat et faire la Zakat ne doit pas empêcher de faire des aumônes. Les aumônes et l’élévation de la Zakat sont obligatoires. Avant, les nécessiteux avaient la facilité de s’approcher des riches. D’ailleurs, les riches se mélangeaient avec eux, mais de nos jours, les riches ont créé leur classe à part et détestent la compagnie des pauvres.

Ce qui est auprès d’Allah est meilleur que ce qui se trouve dans la main des gens. D’après Oubeydoullah Ben Mohammad Ben Aïsha, un homme vint trouver ‘Ali (r) et lui demanda une aumône. ‘Ali dit à Al-Hassan ou à Al-Houssaïn (r): « Va dis à ta mère de te donner un des six dirhams que j’ai laissés avec elle ». Le fils retourna dire à son père que cet argent est destiné à acheter de la farine. Mais ‘Ali lui répondit : « La foi d’un homme ne saurait être ferme que lorsqu’il croit que ce qui se trouve dans les mains d’Allah est d’Allah est plus garantie que ce qui se trouve dans ses propres mains. Retourne lui dire de m’envoyer les six dihrams ». Son fils s’exécuta et ‘Ali donna cette somme au mendiant. 
‘Ali s’apprêta à se lever  de sa place quand un autre passa auprès de lui amenant un chameau à vendre. Il lui demanda : « Quel est le prix de ce chameau ? ». -140 dihrams, répondit l’homme. -Attache-le, ordonna ‘Ali, et donne-moi un certains temps afin que je te prépare le prix. l’homme attacha le chameau et partit. un autre homme, voyant l’animal attaché, demanda : « A qui ce chameau ? » -A moi, répondit ‘Ali. -Il est à vendre ? dit l’homme. -Oui, répliqua Ali.

Après un court marchandage; ‘Ali vendit le chameau à 200 dihrams. Il donna 140 dihrams au premier homme et vint trouver sa femme Fatimah (r) lui présentant les 60 dihrams qu’il a gagné. -D’où te provient cet argent ? S’exclama-t-elle. Et ‘Ali de répondre : « Ce que Allah nous a promis par la bouche de Son Prophète (ç) quand Il a dit :

« Celui qui se présentera à Allah avec une bonne action en sera récompensé au décuple »
(Coran 6:160) »

Un mendiant vint demander à Aïsha (r) une aumône alors qu’elle jeûnait. Comme elle n’avait chez elle qu’un morceau de pain, elle ordonna à sa servante de le lui donner. Mais la servante lui fit cette remarque : « Ainsi, tu n’auras rien pour rompre ton jeûne ». -Donne-le lui, insista ‘Aïsha (r), et la servante s’exécuta. Le soir, ‘Aïsha reçut de la part de quelques unes des ses voisines une épaule d’un mouton cuite et elle en donna à la servante en disant :

« Ceci n’est-il pas meilleur que ton morceau de pain ? »

L’Occident ne veut pas que les musulmans lisent l’histoire de leurs grands hommes car s’ils les lisent, ils vont retrouver leur spiritualité. Or l’Occident veut qu’ils rompent tout lien avec cette solide spiritualité qui leur fait grande peur.

Qu’Allah nous guide

Louange à Allah, Paix et Bénédiction sur le Prophète Mohammad


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